Battue à mort par son époux, un koulak coléreux et cruel, la mère du jeune Stepok repose sur une charrette. Stepok et le kolkhozien Barbe noire l’accompagnent.
Stepok rentre à l’isba familiale où il retrouve son père enivré en compagnie d’autres koulaks. Celui-ci s’en prend à son fils, l’accuse de l’avoir espionné puis dénoncé aux autorités. La présidente du kolkhoze prend la défense du jeune garçon qui s’enfuit.
En signe d’opposition idéologique, les koulaks mettent le feu au dépôt d’essence utilisée pour les tracteurs du kolkhoze. La panique règne. Tandis que les villageois accourent pour éteindre l’incendie, Stepok sauve in extremis les pigeons menacés par les flammes.
Les incendiaires se réfugient dans l’église. Au terme d’une course-poursuite mouvementée, les kolkhoziens les débusquent puis les emmènent en ville afin de juger leur méfait.
Dans les champs, les paysans assistent au défilé des saboteurs escortés par les miliciens. Une altercation naît entre les incendiaires et les kolkhoziens en colère, décidés à faire justice eux-mêmes. Stepok apaise les tensions.
Pendant ce temps au village, des membres du kolkhoze transforment l’église en foyer de fêtes et de réunions. Dans le décor baroque des icônes byzantines, les visages des paysannes remplacent ceux des madones.
La nuit tombe. Les enfants gardent les chevaux et les blés du kolkhoze. Parmi eux, Stépok aperçoit les incendiaires ayant échappés à la vigilance des miliciens. Le jeune garçon donne l’alerte trop tard. Stepok est froidement abattu par son père.
Les villageois forment un cortège funèbre autour du corps de Stepok, résolus à faire du pré de Béjine un kolkhoze paisible.